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Version approuvée par le ministère du Développement durable, de l'Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques le 26 août 2016. Cette version n'est pas mise à jour en continu.

2.4 Climat

Une carte des régions climatiques du Québec a été proposée par le ministère de l’Environnement en 2001 à partir de modèles de distribution spatiale de données climatiques mensuelles. Le résultat se traduit par une classification climatique en 15 classes couvrant le territoire québécois.

La zone de la Capitale recoupe deux de ces classes. Ainsi, le nord de la zone est caractérisé par des températures subpolaires, des précipitations mensuelles moyennes de plus de  1360 mm correspondant à un climat humide et une saison de croissance moyenne. Le sud de la zone connaît plutôt des températures modérées, des précipitations mensuelles moyenne de 800 à 1359 mm et une saison de croissance longue pouvant aller jusqu’à 209 jours (Gerardin et  McKenney, 2001).

Tableau 2.4.1 : Caractéristiques des classes 12 et 14 touchant la zone de la Capitale selon 3 variables (Gerardin et  McKenney, 2001)

ClassesTempérature moyenne annuelle (°C)Précipitation annuelle moyenne totale (mm)Durée annuelle moyenne de la saison de croissance (jours)
120,591 333,63165,09
144,551 064,73201,34

Figure 2.4.1 : Régions climatiques du territoire

2.4.1 Les domaines bioclimatiques

Figure 2.4.2 : Domaines bioclimatiques du territoire

Ce sont surtout des facteurs climatiques, généralement moins favorables au fur et à mesure qu’on se déplace vers le nord, qui déterminent la distribution de la végétation sur le territoire québécois. Cependant, dans la plaine du Saint-Laurent, le climat change graduellement du sud-ouest vers le nord-est. De plus, dans le Québec méridional, les variations d’altitude, si elles sont importantes, peuvent entraîner un étagement de la végétation comparable aux changements causés par la latitude. La nature du sol, le relief et les perturbations, comme les feux de forêt, les épidémies et les coupes, affectent aussi la distribution de la végétation. En fait, ce sont ces facteurs qui déterminent la répartition des groupements végétaux sur les différentes composantes du paysage (sommets des collines, milieux et bas de pentes, etc.) dans un domaine bioclimatique donné.

Le territoire de la zone de la Capitale comprend trois domaines bioclimatiques. Une toute petite pointe au nord du bassin versant de la rivière Saint-Charles se trouve dans le domaine de la sapinière à bouleau blanc qui occupe le sud de la zone boréale.

Dans la zone tempérée nordique se trouvent les domaines de la sapinière à bouleau jaune ainsi que de l’érablière à tilleul (MRNF, 2003-2011).

SOURCES

GERARDIN, V. et D. McKENNEY. 2001. Une classification climatique du Québec à partir de modèles de distribution spatiale de données climatiques mensuelles : vers une définition des bioclimats du Québec. Direction du patrimoine écologique et du développement durable, ministère de l’Environnement, Québec. En ligne: http://www.mddelcc.gouv.qc.ca/changements/classification/model-clima.pdf. Consulté le 21 janvier 2014.

MINISTERE DES RESSOURCES NATURELLES. 2003-2013. Zones de végétation et domaines bioclimatiques du Québec. Gros plan sur les forêts. En ligne: http://www.mffp.gouv.qc.ca/forets/inventaire/inventaire-zones-carte.jsp. Consulté le  21 janvier 2014.

Mis à jour le 21 janvier 2014

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