Devenir Membre
Retour vers le haut
Version approuvée par le ministère du Développement durable, de l'Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques le 26 août 2016. Cette version n'est pas mise à jour en continu.

Bassin de la rivière Saint-Charles / Lacs

2.5.1.3 Lacs

Aller directement à la section traitant de :

Sous-bassin de la rivière Saint-Charles

Lac Saint-Charles
Lac Delage
Lac du Sud-Ouest

Sous-bassin de la rivière des Hurons

Lac Durand
Trois Petits Lacs

Sous-bassin de la rivière Jaune

Lac Beauport
Lac Bleu
Lac Clément
Lac Echo
Lac Jaune
Lac McKenzie
Lac Neigette
Lac Morin
Lac Bonnet

Sous-bassin de la rivière Nelson
Sous-bassin de la rivière Lorette

Lacs Laberge

Sous-bassin de la rivière du Berger

Lac des Roches
Lac Bégon


L’information relative à la qualité de l’eau des plans d’eau du bassin versant de la rivière Saint-Charles provient souvent de résultats de campagnes d’échantillonnage menées par l’Association pour la protection de l’environnement du lac Saint-Charles et des Marais du Nord (APEL), le réseau de surveillance volontaire des lacs (RSVL) et l’Organisme des bassins versants de la Capitale (OBV de la Capitale). D’autres données sont issues d’études entreprises par le ministère de l’Environnement et par des firmes privées mandatées par certaines municipalités. Des données recueillies lors de relevés bathymétriques effectués par le ministère des Ressources naturelles et l’OBV de la Capitale ont également été utilisées. Les données les plus récentes servant à déterminer le niveau d’eutrophisation des principaux lacs de même qu’une estimation de leur état trophique ont été résumées au tableau suivant. Les tableaux en fin de texte présentent en détail plusieurs descripteurs de la qualité de l’eau de ces mêmes lacs d’un point de vue évolutif, lorsque des données sur plus d’une année étaient disponibles. L’ensemble de ces données a été confronté aux critères fédéraux (CCME, 2008) et provinciaux (MDDEP, 2011) de qualité de l’eau pour la consommation, les activités récréatives, l’esthétique et la protection de la vie aquatique.

Les résultats présentés dans le tableau suivant mettent en évidence le caractère mésotrophe à méso-eutrophe de plusieurs plans d’eau du bassin versant, bien qu’il existe des lacs oligotrophes peu sensibles à un enrichissement. Le lac Saint-Charles, en phase d’eutrophisation avancée, a subi des épisodes de fleurs d’eau de cyanobactéries au cours des dernières années. Un grand nombre de plans d’eau présentent un déficit en oxygène dissous dans leurs strates profondes, causé par la décomposition de la matière organique accumulée, elle-même issue du phytoplancton, ce qui suggère une eutrophisation accélérée. En dehors de certains paramètres physiques liés aux lacs (tels que leur faible profondeur), ce sont la nature des activités se déroulant dans le bassin versant, la pression anthropique de même que le degré de protection des rives des lacs et de leurs tributaires qui expliquent les résultats de qualité de l’eau. Ainsi, les taux de chlorures anormalement élevés retrouvés dans les eaux des lacs Beauport, Clément et Neigette seraient issus de la proximité des routes et des sels de déglaçage utilisés par les services de voirie. Les concentrations en phosphore du lac Beauport proviendraient d’apports externes d’origine anthropique.

La description des caractéristiques physiques et de la qualité de l’eau des principaux lacs en importance du bassin versant de la rivière Saint-Charles est présentée plus en détail dans les sections suivantes, par sous-bassins versants.

Tableau 2.5.1.3.1 : Niveau trophique des principaux lacs du bassin versant de la rivière Saint-Charles

2.5.1.3.1 Sous-bassin de la rivière Saint-Charles

Figure 2.5.1.3.1.1 : Localisation des lacs dans le sous-bassin de la rivière Saint-Charles et leur état trophique

Lac Saint-Charles

Tableau 2.5.1.3.1.1 : Caractéristiques physiques du lac Saint-Charles

Superficie3,6 km2
Périmètre24,5 km
Profondeur maximale16,5 m
Profondeur moyenne5,6 m (nord); 2,0 m (sud)
Volume14 800 000 m3
Temps de renouvellement22,7 j (nord); 7,6 j (sud)

Figure 2.5.1.3.1.2 : Végétation naturelle dans la bande riveraine du lac Saint-Charles (APEL, 2009)
Figure 2.5.1.3.1.3 : Herbiers aquatiques – nord-est du lac Saint-Charles (APEL, 2009)
Figure 2.5.1.3.1.4 : Herbiers aquatiques – nord-ouest du lac Saint- Charles (APEL, 2009)
Figure 2.5.1.3.1.5 : Herbiers aquatiques – sud-ouest du lac Saint-Charles (APEL, 2009)
Figure 2.5.1.3.1.6 : Herbiers aquatiques – sud du lac Saint-Charles (APEL, 2009)

Le lac Saint-Charles, situé à la limite nord de la ville de Québec, a une superficie de 3,6 km2 (360 ha), un périmètre de 17 km et est situé à 150 m au-dessus du niveau de la mer. Il chevauche les territoires de la ville de Québec et de la municipalité des cantons-unis de Stoneham-et-Tewkesbury. D’une forme allongée dans un axe nord-sud, le lac possède deux bassins de superficies semblables, mais de profondeurs différentes. Le bassin nord a une profondeur maximale de 16,5 m pour une moyenne de 5,6 m et contient 70% des 15 millions de mètres cubes d’eau du lac. Après avoir passé par un rétrécissement d’à peine 100 m de largeur et 3 m de profondeur, l’eau parvient dans le bassin sud, dont la profondeur maximale est de 5 m. Le volume total du lac (14,8 millions de m3) est renouvelé en moyenne 16 fois par année (APEL, 2009).

Le lac Saint-Charles étant utilisé comme réservoir d’eau potable par la Ville de Québec, on érigea un barrage à la sortie du lac en 1934 pour rehausser le niveau de l’eau, barrage qui fut remplacé en 1948 (voir section Barrages et ouvrages de retenue). La Ville de Québec effectue une gestion du barrage afin d’assurer un apport d’eau constant à la hauteur de la prise d’eau. Cette pratique amène des variations périodiques du niveau du lac qui ont des impacts sur l’état des berges et des écosystèmes riverains. La réserve d’eau du lac alimente en eau potable quelques 250 000 habitants.

Le lac Saint-Charles possède un bon potentiel récréotouristique. Des randonnées guidées en rabaska sont offertes pour découvrir le lac et de nombreuses personnes en profitent chaque année. De plus, plusieurs sites aux abords du lac présentent un fort potentiel archéologique, notamment dans le secteur de la baie Charles-Talbot. Par ailleurs, après un inventaire des populations de poissons réalisé en 2005, il appert que le lac foisonne de poissons.

La caractérisation des bandes riveraines réalisée dans le cadre de l’étude limnologique (APEL, 2009) a révélé une forte dénaturalisation, particulièrement dans le bassin sud où plus de 50% des rives sont dénaturalisées. L’inventaire des macrophytes a aussi mis en évidence la présence de myriophylle à épis, une plante exotique envahissante.

L’occupation du sol par la végétation naturelle est plus importante pour le bassin nord que le bassin sud et la végétation ornementale occupe aussi moins de place. Néanmoins, la bande 5-15 m du bassin nord présente un important pourcentage de matériaux inertes (11%). De manière générale, l’occupation du sol par la végétation ornementale est non négligeable sur les rives du lac Saint-Charles. Les segments de bande riveraine présentant le moins de végétation naturelle sont généralement les plus habités. Dans ces zones, des bâtiments sont fréquemment observés à l’intérieur de la bande riveraine de 15 m et les rives sont souvent dégradées par des murets et des enrochements artificiels (APEL, 2009).

La qualité de l’eau du lac Saint-Charles fait l’objet d’un suivi depuis 1980, année à laquelle son stade trophique a d’abord été qualifié de mésotrophe avancé. Cet état n’a que peu ou pas évolué au cours des années et ce, jusqu’en 2008 (APEL, 2009). À ce moment, les quantités de phosphore total mesurées sont caractéristiques d’un lac oligo-mésotrophe alors que la transparence de l’eau et la concentration de chlorophylle-α indiquent plutôt un niveau méso-eutrophe. Il est à noter que les apports en phosphore proviennent majoritairement de la rivière des Hurons, et dans une moindre mesure des effluents des usines d’épuration de la municipalité des cantons-unis de Stoneham-et-Tewkesbury et de la Ville de Lac-Delage (chacune contribuant pour 10 % de la charge amenée par la rivière des Hurons, ce qui demeure toutefois notable (APEL, 2009)). L’analyse des quantités d’oxygène contenues dans l’hypolimnion du lac révèle quant à elle une anoxie prononcée de cette strate, qui s’étend même au métalimnion en fin de saison estivale (à 6 m de profondeur), renforçant le diagnostic d’un stade d’eutrophisation intermédiaire.

La présence de fleurs d’eau de cyanobactéries a été détectée dans le lac Saint-Charles chaque année depuis 2006. Parmi les espèces recensées en 2007 (dont les genres sont les suivants : Anabaena, Aphanothece, Aphanocapsa, Coelosphaerium, Merismopedia, Microcystis, Radiocystis et Snowella), on retrouve, en grande quantité, une espèce au potentiel toxique, soit Microcystis aeruginos. Cette espèce possède de plus la capacité de survivre à l’hiver (Latour et al., 2007). Dix formations de fleurs d’eau ont été recensées en 2013 dont certaines ont été testées positives pour la toxicité (APEL, 2013). On note par ailleurs des concentrations de chlorophylle α élevées en surface. Le lac Saint-Charles est susceptible de connaître à nouveau des épisodes de fleurs d’eau dans le futur (APEL, 2009). Plusieurs espèces de cyanobactéries peuvent d’ailleurs survivre à l’hiver et demeurer en dormance jusqu’à l’apparition des conditions optimales à leur prolifération. La présence de cyanobactéries en surnombre confirme le stade trophique avancé du lac et suggère que les apports en nutriments vers le lac sont importants.

La cartographie des herbiers aquatiques réalisée en 2007 montre l’existence de colonies de myriophylle à épis (Myriophyllum spicatum) particulièrement denses dans le bassin sud ainsi qu’une présence dans le bassin nord. La grande diversité de macrophytes (43 espèces) indique un stade mésotrophe (Murphy, 2002; RAPPEL, 2005). Lors de l’inventaire des herbiers de 2012, le myriophylle à épi a pu être observé jusqu’à une profondeur de 3,4 mètres. Ainsi, la zone d’étude a été délimitée au pourtour du lac, jusqu’à une profondeur maximale de 3,5 m. Le myriophylle à épi recouvre maintenant 18,4 % de l’ensemble du lac, avec une présence nettement plus marquée dans le bassin sud. Ces données doivent toutefois être interprétées avec précaution en raison de la marge d’erreur qui peut survenir lors des observations sur le terrain (Gonzalez, 2012 non publié).

Par ailleurs, l’analyse des sédiments au fond du lac révèle une augmentation progressive des niveaux de métaux au cours des dernières décennies (Tremblay et al., 2001). La présence de chlorures dans les eaux de surface (11,8 mg/l; Tremblay, 2009), bien qu’en deçà des seuils pour la protection de la vie aquatique, est tout de même supérieure aux concentrations naturelles des lacs au Canada (habituellement sous 10 mg/l, et fréquemment sous 1 mg/l; SBSC, 1982). Celle-ci pourrait provenir des sels de voirie, de même que des rejets d’usine d’épuration (Kalff, 2002; APEL, 2009).

Lac Delage

Figure 2.5.1.3.1.7 : Caractérisation de la bande riveraine de 15 m du lac Delage (APEL, 2009)

Situé sur le territoire de la ville de Lac-Delage, le lac Delage couvre une superficie de 0,49 km2, a une profondeur maximale de 26 m et est alimenté par quatre affluents principaux. Normalement, il s’écoule vers le lac Saint-Charles, par la décharge du lac Delage. Toutefois, lors des crues, il arrive que l’écoulement de la décharge du lac Delage s’inverse et qu’ainsi le lac Saint-Charles s’écoule vers le lac Delage.

Les rives du lac Delage sont assez artificialisées et comprennent notamment un fort pourcentage de recouvrement par des matériaux inertes (béton, asphalte, gravier) (APEL, 2010). En outre, dans les années 1970 et 1980, une vague de développement domiciliaire a entraîné un déboisement important autour du lac.

Tableau 2.5.1.3.1.2 : Caractéristiques physiques du lac Delage

Superficie0,52 km2
Périmètre3,09 km
Volume5 029 139 m3
Temps de renouvellement332 jours
Figure 2.5.1.3.1.8 : Carte descriptive des herbiers aquatiques du lac Delage (APEL, 2009)

Le calcul du niveau trophique du lac Delage le situe au début du stade mésotrophe. Les concentrations en chlorophylle α indiquent un stade oligo-mésotrophe, et on note une amélioration de la transparence de l’eau entre 1980 et 2010, qui demeure toutefois dans les limites du début du stade mésotrophe. Les concentrations en phosphore dans le lac sont faibles, tout comme dans les tributaires (ENVIRAM, 2003) quoique des concentrations élevées y aient été enregistrées en 2008, de façon ponctuelle. Les effluents de l’usine d’épuration des eaux, se déversant parfois dans le lac en période de crue (inversion du sens de l’écoulement), peuvent également constituer une source d’apports en phosphore, bien que les normes concernant les rejets de cette usine aient été resserrées en 2009 (maximum permis de 300 µg/l, APEL 2009). Puisque le temps de renouvellement du lac est très lent (332 jours), le phosphore provenant du bassin versant peut demeurer dans les eaux du lac sur une longue période de temps et s’avérer problématique. La strate la plus profonde du lac est déficitaire en oxygène à partir de 10 m seulement, indiquant une forte activité bactérienne dans l’hypolimnion à cet endroit.

Les populations de poissons présentes dans le lac sont typiques des lacs mésotrophes. On y observe la présence d’espèces assez tolérantes (la perchaude, le brochet et le crapet-soleil) et tolérantes (meuniers), mais aucun salmonidé (ENVIRAM, 2003).

Les plantes aquatiques couvrent 11 % de la superficie du lac Delage, dont une grande partie (4 %) constituée par le myriophylle à épis, l’espèce dominante du lac. La diversité moyenne en macrophytes (20 espèces) peut être un signe de la trop grande pression compétitrice du myriophylle sur les autres espèces, en plus d’être un signe d’eutrophisation (Kalff, 2002; RAPPEL, 2005).

Enfin, la qualité bactériologique de l’eau est bonne (ENVIRAM, 2003) et les descripteurs de la qualité de l’eau sont représentatifs d’une eau de bonne qualité.

Lac du Sud-Ouest

Le lac du Sud-Ouest (25,5 ha) se trouve en milieu très boisé et ne compte que 6 habitations dans son bassin versant. L’effluent du lac du Sud-Ouest de déverse dans la Baie-Charles-Talbot du lac Saint Charles, une réserve naturelle. Les riverains s’approvisionnent en eau potable directement du lac. Celui-ci a une profondeur allant jusqu’à 17 mètres. Les bandes riveraines sont en très bon état tout le tour du lac sauf à quelques endroits donne accès au lac.

Le lac du Sud-Ouest bénéficie d’une faible pression anthropique et se situe au stade oligo-mésotrophe. La quantité de phosphore retrouvée dans ses eaux de surface est plutôt faible, sans qu’une conclusion claire sur l’évolution de son état puisse être tirée, faute de données suffisantes. Ses eaux sont bien oxygénées dans les 10 premiers mètres, une mesure susceptible d’être faussée par la présence de deux mélangeurs mécaniques à hélice destinés à enrichir l’hypolimnion en oxygène (OBV de la Capitale, 2010).

Annexe 1 : Données descriptives de la qualité des lacs du sous-bassin de la rivière Saint-Charles

2.5.1.3.2 Sous-bassin de la rivière des Hurons

Figure 2.5.1.3.2.1 : Localisation des lacs dans le sous-bassin de la rivière des Hurons et leur état trophique

Lac Durand

Tableau 2.5.1.3.2.1 : Caractéristiques physiques du lac Durand (Bolduc, 2002)
Superficie0,32 km2
Profondeur maximale2,5 m
Profondeur moyenne1 m
Volume310 400 m3
Temps de renouvellement22 jours
Figure 2.5.1.3.2.2 : Caractérisation de la bande riveraine de 15 m du lac Durand (APEL, 2009)

Localisé dans la municipalité des cantons-unis de Stoneham-et-Tewkesbury, le lac Durand possède un affluent permanent et son exutoire est le ruisseau des Trois-Petits-Lacs. Situé dans le bassin versant de la rivière des Hurons, il couvre une superficie de 0,34 km2. La profondeur maximale observée lors de mesures terrain est de 2,5 m (Bolduc, 2002).

La zone riveraine autour du lac appartient à un seul propriétaire (Bolduc, 2002). Elle est relativement peu dégradée. La rive sud du lac est essentiellement un milieu humide. À certaines périodes de l’année, la qualité bactériologique de l’eau observée ne permet pas la baignade. De même, les eaux du lac Durand ne sont pas utilisées pour l’alimentation en eau potable, les résidences du secteur devant se munir de systèmes individuels d’approvisionnement. Dans le même ordre d’idées, les résidences ne sont pas reliées à un système municipal d’évacuation des eaux usées et doivent donc avoir recours à des systèmes individuels de traitement.

Figure 2.5.1.3.2.3 : Carte descriptive des herbiers aquatiques du lac Durand (APEL, 2009)

Les rives de ce lac ont un état général satisfaisant et semblent pouvoir remplir adéquatement leur rôle de protection.

Le lac Durand présente les caractéristiques d’un étang. Il est peu profond et se situe à un stade mésotrophe avancé (APEL, 2009). Les concentrations en phosphore et en chlorophylle α sont élevées et ont par ailleurs augmenté entre 2001 et 2007, ce qui laisse croire qu’un processus d’eutrophisation rapide est en cours dans ce lac. La forte oxygénation de toute la colonne d’eau peut être un indice d’une forte production primaire photosynthétique jusqu’au fond du lac.

Les herbiers aquatiques couvrent 6 % de la superficie totale du lac Durand (2007) et une diversité moyenne de macrophytes a été identifiée (14 espèces) (APEL, 2009). La superficie occupée par ceux-ci a fortement décliné entre 2001 et 2007. Aucune présence de myriophylle à épis n’a été détectée, mais une espèce exotique à caractère envahissant, la nymphéa odorant (Nymphaea odorata), a été recensée en 2007 (APEL, 2009).

Une diagnose réalisée en 2001 a permis de détecter une contamination bactériologique dans le lac Durand. Les stations situées à l’extrémité nord du plan d’eau laissent voir une contamination par les coliformes fécaux, avec des concentrations maximales de 440 UFC/100 ml au mois de juin, soit plus de 2 fois le critère établi pour les eaux de baignade. Ces stations ont été rééchantillonnées en août et présentaient toujours une certaine contamination, quoique de moindre importance, principalement au niveau de la station 7. La contamination bactérienne semblait donc provenir du ruisseau se déversant dans le lac.

Trois Petits Lacs

Tableau 2.5.1.3.2.2 : Caractéristiques physiques du lac Trois Petits Lacs
Superficie0,21 km2
Profondeur maximale11,4 m (bassin nord); 9,4 m (bassin centre); 6,9 m (bassin sud)
Volume870 130 m3
Temps de renouvellement77 j (bassin nord); 13 j (bassin centre); 8 j (bassin sud)
Figure 2.5.1.3.2.4 : Caractérisation de la bande riveraine de 15 m des Trois Petits Lacs (APEL, 2009)

Situé sur le territoire de la municipalité des cantons-unis de Stoneham-et-Tewkesbury, dans le bassin versant de la rivière des Hurons, les Trois Petits Lacs, comme leur appellation l’indique, est un plan d’eau constitué de trois bassins, couvrant une superficie totale de 0,21 km2. Ils sont alimentés par quatre tributaires permanents et deux ruisseaux intermittents. Ils se déversent dans le ruisseau Durand qui s’écoule en direction de la rivière des Hurons. Il constitue ainsi l’une des sources d’approvisionnement en eau du lac Saint-Charles, le réservoir d’eau potable de la Ville de Québec.

Le pourtour du plan d’eau est occupé à la fois par des résidences permanentes et des résidences de villégiature. La présence de ces habitations affecte peu la bande riveraine qui, dans son ensemble, est relativement bien préservée, sauf à quelques endroits où l’on observe des zones plus artificialisées, généralement des quais ou des enrochements en rive . Les résidences environnantes ne sont pas reliées à un système de traitement municipal des eaux usées.

Figure 2.5.1.3.2.5 : Carte descriptive des herbiers aquatiques du lac Trois-Petits-Lacs (APEL, 2009)

Les Trois-Petits-Lacs se classent au stade oligotrophe. La qualité de leur eau est très bonne, permettant ainsi la pratique d’activités récréatives de contact primaire et assurant une excellente protection du plan d’eau, les quantités de coliformes fécaux observée étant très faibles (Bolduc, 2002; APEL, 2009). La bonne qualité de son eau et son bon état général permettent également le maintien d’espèces de poissons sensibles et prisées pour la pêche telles que l’omble de fontaine, malgré de faibles concentrations en oxygène dissous en période estivale (Bolduc, 2002).

Les quantités de phosphore observées dans les Trois Petits Lacs ne seraient pas encore problématiques mais doivent être surveillées de près, pour s’assurer de ne pas dépasser la capacité de support (Bolduc, 2002).

Les herbiers aquatiques couvrent 16 % de la superficie totale du lac et ont une bonne diversité (17 espèces de macrophytes identifiées) (APEL, 2009). Ils sont dominés par l’ériocaulon septangulaire (Eriocaulon septangulare, 7%) ce qui est un indice du caractère oligotrophe du lac (Kalff, 2002; RAPPEL, 2005). Toutefois, l’importante diminution de la superficie couverte par les herbiers entre 2001 et 2007 peut être un signe d’eutrophisation (Bolduc, 2002; APEL, 2009).

Annexe 2 : Données descriptives de la qualité des lacs des sous-bassins des rivières Hurons et du Berger

2.5.1.3.3 Sous-bassin de la rivière Jaune

Figure 2.5.1.3.3.1 : Localisation des lacs dans le sous-bassin de la rivière Jaune et leur état trophique

Lac Beauport

Figure 2.5.1.3.3.2 : Caractérisation de la bande riveraine du lac Beauport à l’aide de l’IQBR – 2006

Situé au coeur de la municipalité de Lac-Beauport, dans le bassin versant de la rivière Jaune, le lac Beauport a une longueur de 1800 m et une largeur moyenne de 540 m, sa profondeur maximale est de 13,4 m (superficie de 0,85 km2 (85,4 ha)). Quatre principaux tributaires approvisionnent le lac, deux permanents et deux intermittents, et le lac se déverse quant à lui dans la rivière Jaune. Le niveau du lac est contrôlé par un barrage géré par la municipalité. De façon générale, les berges du lac Beauport ont toutes subi l’action de l’humain et rares sont les espaces encore à l’état naturel. Les rives ont toutes été privatisées et le seul accès public au lac est le Club nautique, géré par la municipalité. En 2006, le Conseil de bassin de la rivière Saint-Charles a procédé à la caractérisation des berges du lac à l’aide de l’Indice de qualité des bandes riveraines (IQBR). Les résultats sont présentés dans la figure ci-contre.

Le lac Beauport se situe actuellement à un stade oligotrophe avancé, ce qui signifie qu’il s’approche du milieu de son processus de vieillissement. L’évolution des paramètres de base à l’évaluation de la cote trophique montre que la qualité de l’eau s’est légèrement dégradée de 1978 à 2005 : les concentrations en phosphore total ont augmenté jusqu’à une valeur maximale en 1999 (19 mg/l) pour ensuite redescendre en 2005 (7 mg/l), l’année la plus récente de prise de données via le Réseau de suivi volontaire des lacs (RSVL, 2005). La transparence a quant à elle subi une diminution au début des années 2000 avant de retrouver, en 2009, un niveau similaire à celui de 1978 (RSVL, 2009). Il est possible que des données plus récentes existent, la municipalité de Lac-Beauport réalisant des suivis annuels de qualité de l’eau à plusieurs endroits sur son territoire. Ces données ne sont toutefois pas à notre disposition. De même, l’APEL a réalisé une diagnose du lac au cours de l’été 2013. Les résultats ne sont pas encore disponibles.

Selon les données disponibles, l’eau du lac Beauport est en général de très bonne qualité et les paramètres mesurés dans les eaux de surface respectent les critères de qualité au regard des activités récréatives qui s’y déroulent et de la protection de la vie aquatique, sauf en ce qui a trait aux niveaux d’aluminium qui dépassaient les normes en 1999 (Bolduc, 2000). Des cas de dermatite du baigneur ont toutefois été rapportés, une infection pouvant être causée par la présence d’oiseaux aquatiques (MSSS, 2004).

Le dernier suivi des herbiers aquatiques disponible date de 1999. Il montre que ceux-ci sont majoritairement de faible densité, et dominés par des espèces indicatrices d’un niveau oligo-mésotrophe (ériocolon septangulaire, potamot émergé; Bolduc, 2000). Il sera intéressant de comparer ces informations avec celles récoltées lors de la diagnose de 2013, lorsqu’elle sera rendue disponible.

Tableau 2.5.1.3.3.1 : Caractéristiques physiques du lac Beauport (Fleury, 2006)

Superficie869 00 m2
Périmètre4,3 km
Profondeur maximale13,4 m
Profondeur moyenne3,9 m
Volume3 270 330 m3
Temps de renouvellement0,73/an, soit 267 jours

Lac Bleu

Le lac Bleu (11 ha) fait partie d’un réseau de lacs comprenant les lacs Bonnet et Bastien, ses principaux affluents. Les eaux de son émissaire rejoignent la rivière Jaune. Un suivi du lac avait été réalisé en 1992, et certaines données de qualité de l’eau ont été recueillies conjointement aux données bathymétriques en juillet 2010.

Les derniers paramètres complets mesurés pour le lac Bleu indiquent que celui-ci se trouve à un stade oligotrophe (RSVL, 2005). Le lac semble avoir subi un léger enrichissement en regard des données issues d’un suivi des critères d’eutrophisation, entre 1992 à 2009, bien que les concentrations en phosphore total et en chlorophylle α demeurent relativement faibles.

Des cartographies d’herbiers aquatiques réalisés en 1992 montrent que les superficies couvertes par ceux-ci représentent 0,6 % du lac, les espèces dominantes étant des indicatrices d’oligotrophie (lobélie de dortmann, ériocaulon septangulaire, Dryade, 1993).

L’oxygénation des eaux de surface du lac Bleu était bonne en 2009, de même que la qualité bactériologique qui a été quant à elle mesurée en 1992, sans que cette donnée n’ait été évaluée depuis. À cette époque, il existait des concentrations élevées en sodium et en chlorures au fond du lac (Dryade, 1993), un paramètre qui n’a pas fait l’objet d’un suivi récemment.

Tableau 2.5.1.3.3.2: Caractéristiques physiques du lac Bleu (Dryade, 1993)

Superficie0,10 km2
Longueur moyenne630 m
Largeur moyenne540 m
Profondeur maximale17 m
Profondeur moyenne5,7 m
Volume570 000 m3
Temps de renouvellement53 jours

Lac Clément

Figure 2.5.1.3.3.3 : Caractérisation de la bande riveraine de 15 m du lac Clément (APEL, 2009)

Situé en partie à Québec et dans la municipalité des cantons-unis de Stoneham-et-Tewkesbury, le lac Clément est alimenté, dans sa partie nord, par trois affluents principaux et par plusieurs petites sources saisonnières. Le lac se déverse au sud dans le ruisseau Du Valet.

Le lac Clément est relativement petit et peu profond. Comme pour plusieurs lacs de tête de la région, son bassin versant a une superficie limitée par rapport à celle du lac. La majeure partie du bassin versant (63,1 %) est occupée par des milieux boisés. Néanmoins, les terrains boisés sont répartis en périphérie du bassin versant et les terrains urbanisés sont dans l’environnement immédiat du lac Clément. Les surfaces anthropisées représentent environ 21 % du bassin versant. La majorité des habitations sont situées à moins de 150 m du lac. D’ailleurs, le lac est entouré d’habitations et ses berges sont privées. Aucun accès public n’a été aménagé et le pourtour du lac est souvent clôturé. Une partie des habitations dispose d’installations septiques individuelles et une autre est reliée à un système d’égout sanitaire (APEL, 2009).

Le réseau routier occupe 7 % du bassin versant du lac Clément. Une rue résidentielle encercle le lac et deux axes routiers importants le longent : l’autoroute 73 et le boulevard Talbot (APEL, 2009). À cet égard, l’utilisation de sels de déglaçage entraîne des concentrations élevées en chlorure dans l’eau .

Figure 2.5.1.3.3.4 : Carte descriptive des herbiers aquatiques du lac Clément (APEL, 2009)

Le lac Clément est au stade oligo-mésotrophe de son processus de vieillissement. Les concentrations en phosphore total sont relativement élevées, et un relargage de phosphore par les sédiments semble déjà se dérouler dans le lac en période d’anoxie (APEL, 2009). La grande transparence de ses eaux est potentiellement un signe de toxicité en ions chlorures (APEL, 2010).

Les herbiers aquatiques couvrent 10 % de la superficie totale du lac Clément. Ils contiennent une bonne richesse en espèces (14 espèces de macrophytes) sans qu’aucune ne soit dominante, un signe que le lac se trouve au tout début du stade mésotrophe (APEL, 2009).

Des concentrations très élevées en chlorures, provenant des sels de déglaçage de voirie, ont été détectées en 1988 et en 2007 (BAPE, 1988; APEL, 2009). Les concentrations d’ions chlorure mesurées au lac Clément en 2008 étaient de 130 mg/L en surface et de 550 mg/L au fond, ce qui est fortement supérieur au seuil de toxicité chronique de 230 mg/L proposé par le MDDEP (APEL, 2009 et 2010). Il existe une forte stratification thermique, accentuée par la présence de chlorures en excès, qui entraîne une anoxie de l’hypolimnion et peut perturber l’oxygénation des eaux du lac à cet endroit (Wetzel, 2001).

Tableau 2.5.1.3.3.3 : Caractéristiques physiques du lac Clément

Superficie0,085 km2
Profondeur maximale6,14 m
Volume195 644 m3
Temps de renouvellement60 jours

Lac Écho

Le bassin versant du lac Écho se situe sur le Bouclier canadien et occupe une superficie de 3 km2. Seulement 52 unités d’habitation se trouvent sur le territoire de ce bassin versant (Statistiques Canada, 2004).

Le lac Écho se situe au stade oligotrophe, comme le confirme l’analyse de tous ses descripteurs (OBV de la Capitale, 2010). Les concentrations en phosphore total et en chlorophylle α retrouvées dans ses eaux de surface sont faibles, et sa transparence est à la limite de l’oligotrophie (OBV de la Capitale, 2010).

Par ailleurs, le taux d’oxygénation des eaux du lac est adéquat pour la vie aquatique dans les 5 premiers mètres, une anoxie progressive étant présente dans les couches profondes. Par ailleurs, une valeur extrême de conductivité a été mesurée près du fond du lac Écho en 2010 (145 µS/cm; OBV de la Capitale, 2010). Une conductivité spécifique plus élevée que 125 µS/cm peut démontrer l’influence des activités humaines dans le bassin versant du lac, via notamment l’apport de sels déglaçants (CRE Laurentides, 2011). Aucune donnée antérieure ne permet de comparer l’évolution des paramètres problématiques observés.

Tableau 2.5.1.3.3.4: Caractéristiques physiques du lac Écho (OBV de la Capitale, 2010)

Superficie0,12 km2
Profondeur maximale9,7 m
Profondeur moyenne3 m

Lac Jaune

Le lac Jaune (9 ha) est situé dans le bassin versant de la rivière Jaune et se déverse dans le lac Josée. Seule la bathymétrie du lac a été réalisée en 2010, sans qu’aucune donnée de qualité de l’eau n’ait été recueillie. Il s’agit d’un lac peu profond (1 à 2 m de profondeur seulement) au fond plat.

En tenant compte de 2 des 3 critères servant à déterminer le stade trophique, le lac Jaune se situe au stade oligo-mésotrophe et semble avoir amorcé son processus d’eutrophisation (RSVL, 2007). Les concentrations en phosphore total et en chlorophylle α retrouvées dans ses eaux de surface sont relativement élevées et le placent au début du stade mésotrophe (RSVL, 2007). La transparence de ses eaux, très faible, ne peut être utilisée dans le calcul du niveau trophique, étant donnée la faible profondeur de ce lac (2m).

Lac McKenzie

Le lac McKenzie (8,4 ha) se situe à l’ouest du territoire de la municipalité de Lac-Beauport. Il s’agit d’un lac peu profond, alimenté par un seul affluent d’importance qui prend sa source dans le lac Villeneuve, au nord. Les eaux de son émissaire se déversent dans le lac de la Sagamité.

Les données de qualité d’eau pour ce lac datent malheureusement de plusieurs années. Selon elles, le niveau trophique du lac McKenzie est peu avancé, ses concentrations en phosphore et en chlorophylle α le situant au stade oligotrophe (Dryade, 1993). Quant à la transparence, ce critère n’est que de peu d’utilité compte tenu de la profondeur de moins de 2 m.

Seulement 0,5 % de la superficie totale du lac serait occupé par des herbiers aquatiques, composés d’espèces indicatrices d’oligotrophie (potamot émergé, ériocaulon septangulaire, lobélie de dortmann, Dryade 1993).

La qualité bactériologique de l’eau du lac McKenzie ne serait pas problématique, bien que selon les données de 1993, une concentration plus élevée en coliformes fécaux et en nitrate se trouve dans celui-ci que dans d’autres lacs du sous-bassin de la rivière Jaune. En raison de la faible profondeur du lac, aucune stratification thermique ne survient lors de la saison estivale et l’oxygénation de ses eaux, tout comme les températures sont élevées (Dryade, 1993). Les autres critères de qualité de l’eau, tels que le pH et la conductivité, respectent les critères pour la protection de la vie aquatique (effet chronique) et celui pour la protection des activités récréatives et des aspects esthétiques (Dryade, 1993).

Tableau 2.5.1.3.3.5 : Caractéristiques physiques du lac McKenzie (Dryade, 1993)

Superficie0,08 km2
Profondeur moyenne2 m
Longueur moyenne550 m
Largeur moyenne160 m
Profondeur maximale2 m
Profondeur moyenne2 m
Volume160 000 m3
Temps de renouvellement22 jours

Lac Neigette

Le lac Neigette, situé dans la municipalité de Lac-Beauport, a une superficie de 12,1 ha, une profondeur maximale de 9,7 m et une profondeur moyenne de 3 m. Le principal affluent provient du lac Écho et se déverse à l’extrémité nord. Une deuxième affluent longe un garage municipal avant de se jeter au nord-est du lac. Un barrage situé à l’effluent du lac contrôle son niveau. Ce lac est la propriété privée d’un riverain. Les bandes riveraines du lac présentent majoritairement un couvert forestier sur 15 m de largeur, et la qualité des berges (IQBR) est excellente sur 94% du pourtour. L’état trophique du lac est oligomésotrophe avancé à mésotrophe (CBRSC, 2010).

L’analyse des critères de détermination du niveau trophique situe le lac Neigette au stade oligo-mésotrophe, celui-ci présentant certains signes d’un début d’eutrophisation (OBV de la Capitale, 2010). Les concentrations en phosphore total et en chlorophylle α retrouvées dans ses eaux de surface sont en augmentation depuis 1992 (OBV de la Capitale, 2010). La transparence de ses eaux témoigne également du stade oligo-mésotrophe du lac Neigette.

En 1992, les herbiers aquatiques couvrent 6 % du lac et sont assez diversifiés; en 2009, les herbiers couvrent une superficie d’environ 20% du lac (Dryade, 1993; CBRSC, 2010). Par rapport aux autres paramètres physicochimiques, on observe une augmentation de la concentration d’ions de chlorure dans le lac Neigette entre 2009 et 1992 (CBRSC, 2010). En 2009, les concentrations d’ions de chlorure dans l’hypolimnion varient de 185 mg/l à 230 mg/l (CBRSC, 2010). Le pH respecte les normes, alors que la conductivité est en augmentation depuis 1992.

Tableau 2.5.1.3.3.6 : Caractéristiques physiques du lac Neigette (CBRSC, 2010)

Superficie0,12 km2
Périmètre1 744 m
Longueur moyenne520 m
Largeur moyenne240 m
Profondeur maximale9,7 m
Profondeur moyenne3 m
Volume840 000 m3
Temps de renouvellement175 jours

Lac Morin

Le lac Morin est un lac peu profond en tête de bassin et donnant source à la rivière Jaune. Il est alimenté par les eaux du lac Cité-Joie, de la rivière de l’Arrière-Pays et d’un autre affluent de moindre importance. À la fin des années 50, le propriétaire des lieux a créé le lac Morin par l’érection d’une digue au confluent de deux cours d’eau. L’objectif derrière la création de ce lac, qui était autrefois une tourbière (Roche 2011), était le lotissement et la vente des terrains situés autour du lac. Après avoir procédé à un élargissement et construit un pont, la municipalité de Lac-Beauport a fait l’acquisition du barrage en 1983. Les terrains riverains appartiennent à différents propriétaires alors que le lit du lac appartient toujours à la personne qui l’a créé (Morin c. Morin (1997)).

Le lac Morin est classifié comme mésotrophe selon les données recueillies en 2005 (RSVL, 2005). Les teneurs en phosphore total et en chlorophylle α en surface sont indicatrices du niveau trophique mésotrophe. Malgré la faible profondeur du lac, les herbiers aquatiques caractérisés en 1992 ne couvrent pas une grande superficie du lac (Dryade, 1993). Le lac ne subit pas de stratification thermique et la lumière pénètre jusqu’au fond (Dryade, 1993). La qualité bactériologique mesurée en 1992 respecte les critères des usages récréatifs de premier contact mais demeure toutefois élevée (Dryade, 1993).

Tableau 2.5.1.3.3.7 : Caractéristiques physiques du lac Morin (Dryade, 1993)

Superficie0,15 km2
Longueur moyenne760 m
Largeur moyenne190 m
Profondeur moyenne1,3 m
Profondeur maximale4 m
Volume195 0009 m3
Temps de renouvellement5 jours

Lac Bonnet

Le lac Bonnet est situé dans le bassin versant de la rivière Jaune et fait partie d’un réseau comprenant les lacs Bleu et Bastien. Seule la bathymétrie du lac (12,4 ha) a été faite en 2010. Aucune donnée de qualité de l’eau n’a été recueillie pour ce lac. La profondeur maximale est de plus de 12 m.

Annexe 3 : Données descriptives de la qualité des lacs du sous-bassin de la rivière Jaune

2.5.1.3.4 Sous-bassin de la rivière Nelson

Figure 2.5.1.3.4.1 : Localisation des lacs dans le sous-bassin de la rivière Nelson et leur état trophique

Aucune donnée n’est disponible sur la qualité des plans d’eau du bassin versant de la rivière Nelson.

2.5.1.3.5 Sous-bassin de la rivière Lorette

Figure 2.5.1.3.5.1 : Localisation des lacs dans le sous-bassin de la rivière Lorette et leur état trophique

Lacs Laberge

Les lacs Laberge sont une ancienne gravière située dans le secteur de Sainte-Foy, reconvertie en lac de plaisance par la Ville de Québec à la fin des années 60. Le plan d’eau est utilisé à des fins récréatives, telle que la baignade, le canotage et la pêche. Les moteurs à essence sont interdits sur le lac à l’exception de deux embarcations à moteur utilisées pour la surveillance par le personnel de la Ville. L’ensemencement de poissons y a cessé en 2004.

Le fond du plan d’eau est couvert par une importante biomasse de plantes macrophytes, contribuant au processus naturel de remplissage du plan d’eau par de la matière organique. À certaines périodes et dans des zones limitées du lac, cette grande quantité de plantes aquatiques peut nuire à la pratique des activités de canotage et de baignade.

L’approvisionnement en eau des lacs Laberge est assuré par les précipitations et par la nappe phréatique puisqu’ils ne possèdent pas d’affluent ni d’effluent. Le bassin versant est très petit et s’étend sur quelques mètres de rives. Ainsi, seules les précipitations tombant directement à la surface des lacs et le ruissellement provenant de la bande riveraine alimentent le plan d’eau lors des pluies. Les apports dus aux précipitations sont donc minimes et laissent supposer que la nappe phréatique est la principale source d’alimentation des lacs Laberge.

Figure 2.5.1.3.5.2 : Herbier de plantes macrophytes submergées visible en surface du lac Laberge (en haut). Espèces de plantes aquatiques retrouvées au lac Laberge (en bas) (Boisvert, 2007)

Les lacs Laberge sont divisés en cinq sections qui sont séparées par des cloisons créées lors de l’exploitation de la gravière. La section du lac consacrée à la plage est entièrement coupée du reste du lac par une cloison émergente. Trois des cinq sections font l’objet d’un suivi depuis 2004. L’une de ces sections (D) est eutrophisée, alors que les 2 autres sections (A et B) sont au stade mésotrophe. Ce sont les grandes concentrations de phosphore qui influencent l’estimation finale de l’état d’enrichissement des plans d’eau, le bassin D contenant une quantité considérable de phosphore (134 µg/l en 2010). Les concentrations de chlorophylle α et la transparence de l’eau indiquent pour leur part un état méso-eutrophe (Ville de Québec, 2011).

Les plantes macrophytes couvrent abondamment le fond du lac et limitent, à certaines périodes et dans des zones limitées du lac, la pratique des activités de canotage et de baignade. Leur présence en grand nombre est le signe d’une eutrophisation bien amorcée (Murphy, 2002).

La qualité bactériologique de l’eau est bonne, et ne compromet pas les usages tout en permettant de soutenir la vie aquatique. D’autre part, d’importantes concentrations de chlorures ont été détectées au fond du lac et dépassent les critères de qualité de l’eau. Les caractéristiques physicochimiques du lac indiquent que le pH est à la limite du critère de qualité pour la protection des activités récréatives et des aspects esthétiques, alors que la conductivité témoigne d’importantes contaminations aux chlorures (Ville de Québec, 2011).

Tableau 2.5.1.3.5.1: Caractéristiques physiques du lac Laberge

Profondeur maximaleEntre 7,3 et 7,6 m
Temps de renouvellement11 ans

Annexe 4 : Données descriptives de la qualité des lacs du sous-bassin de la rivière Lorette

2.5.1.3.6 Sous-bassin de la rivière du Berger

Figure 2.5.1.3.6.1 : Localisation des lacs dans le sous-bassin de la rivière du Berger et leur état trophique

Lac des Roches

Le lac des Roches est situé dans le haut bassin de la rivière du Berger dans une vaste zone boisée. Alimenté par cinq tributaires, il est composé de deux bassins réunis par un bras (ancien ruisseau) créé lors de l’élévation du niveau de l’eau, en 1965 (Cima+, 2007). Le lac est utilisé comme réserve d’eau potable par l’arrondissement de Charlesbourg (0,34 km2). À cet égard, il reçoit de l’eau brute en provenance de la rivière Montmorency.

Le calcul du niveau trophique du lac des Roches le situe au stade oligo-mésotrophe, en transition vers un stade mésotrophe. Les concentrations en phosphore total et en chlorophylle α placent le lac à la limite du stade oligotrophe, alors que la transparence pendant la saison estivale correspond plutôt à un environnement mésotrophe (Cima+, 2007). Aucune donnée n’ayant été prise précédemment, l’évolution du niveau trophique du lac dans le temps ne peut être évaluée.

Les herbiers aquatiques couvrent moins de 2 % de la superficie des lacs et sont dominés par l’ériocaulon aquatique (Eriocaulon aquaticum), la brasénie et les potamots, des espèces indicatrices du stade oligo-trophique (Cima+, 2007).

Figure 2.5.1.3.6.2: Localisation des herbiers du lac des Roches (Cima+, 2007)

La qualité bactériologique du lac est bonne, de même que la qualité physico-chimique de ses eaux rencontre les normes de qualité en regard des activités récréatives qui s’y déroulent et de la protection de la vie aquatique.

Tableau 2.5.1.3.6.1 : Caractéristiques physiques du lac des Roches (Cima+, 2007)

Superficie0,34 km2
Profondeur maximale5,5 m (grand bassin)
Profondeur moyenne3,5 m (grand bassin); 2 m (petit bassin)
Volume759 00 m3
Temps de renouvellement81 jours

Lac Bégon

Le lac Bégon est un réservoir se trouvant à mi-parcours de la rivière des Sept-Ponts, un tributaire de la rivière du Berger. Il s’agit d’une des prises d’eau de la Ville de Québec. Bien que le niveau trophique de ce lac n’a jamais été évalué, les paramètres physico-chimiques de son principal tributaire (la rivière des Sept-Ponts), juste en amont du lac, indiquent une qualité de l’eau excellente, avec des apports en phosphore en-deçà des seuils suggérant une eutrophisation (< 0,03 mg/l). Superficie du bassin versant : 7,7 km².

Tableau 2.5.1.3.6.2 : Caractéristiques physiques du lac Bégon

Superficie0,03 km2
Volume312 100 m3

Annexe 2 : Données descriptives de la qualité des lacs des sous bassin des rivières Hurons et du Berger

Autres lacs du bassin versant

Plusieurs autres lacs sont présents sur le bassin versant de la rivière Saint-Charles. Pour plusieurs d’entre eux, nous n’avons que peu ou pas d’information. Voici une liste de quelques uns d’entre-eux: Lac de la Sagamité (voir section Milieux humides), Lac de la Savane (voir section Milieux humides), Lac Josée, Lac des Deux Truites, Lac Blanc (8,9 ha), Lac Loutre (6,1 ha), Lac Lagueux, Lacs à Giguère (pisciculture), Lac Fortier (14,6ha), Lac Riley, Lac Paisible, Lac Yoyo, Lac Demers (14,1 ha), Lac Turgeon (13,9 ha), Lac Villeneuve, Étang du Brulé, Lac Bastien (pisciculture), Lac Cité-Joie, Lac du Pied de la Montagne, Petit lac des Roches, Lac Flamand, Lac des Eaux Fraîches, Lac Manik, Lac de l’Aqueduc, Lac Côté, Lac à la Loutre et Lac Dubrin.

SOURCES

ASSOCIATION POUR LA PROTECTION DE L’ENVIRONNEMENT DU LAC SAINT-CHARLES ET DES MARAIS DU NORD (APEL). 2013. Nouvelles de l’APEL – Décembre 2013. Bilan des fleurs d’eau de cyanobactéries au lac Saint-Charles en 2013. En ligne: http://www.apel-maraisdunord.org/apel/2013/des-nouvelles-de-lapel-decembre-2013. Consulté le 16 février 2015.

ASSOCIATION POUR LA PROTECTION DE L’ENVIRONNEMENT DU LAC SAINT-CHARLES ET DES MARAIS DU NORD (APEL). 2011. Suivi des rivières du haut-bassin de la rivière Saint-Charles – Campagne 2010, Association pour la protection de l’environnement du lac Saint-Charles et des Marais du Nord, Québec, 38 pages + 1 annexe.

ASSOCIATION POUR LA PROTECTION DE L’ENVIRONNEMENT DU LAC SAINT-CHARLES ET DES MARAIS DU NORD (APEL). 2009. Étude limnologique du haut-bassin de la rivière Saint-Charles, rapport final. Association pour la protection de l’environnement du lac Saint-Charles et des Marais du Nord, Québec, 354 pages.

BOISVERT, A., 2007. État du lac Laberge : Qualité de l’eau et de l’habitat. Service de l’environnement, Ville de Québec. 52 pages + 1 annexe.

BOLDUC, F., 2002. Diagnose des lacs Durand et Trois-Lacs, Cantons-Unis de Stoneham et Tewkesbury (sic), rapport présenté par Pro Faune à l’APEL du lac Saint-Charles et des marais du Nord, 56 p. + 3 annexes.

BOLDUC, F., 2000. Diagnose écologique du lac Beauport. Rapport final présenté par Pro Faune à la municipalité de Lac-Beauport, 44 pages + 1 annexe.

BUREAU D’AUDIENCES PUBLIQUES SUR L’ENVIRONNEMENT (BAPE). 1988. Rapport d’enquête et d’audience publique. Prolongement de l’autoroute 73 vers Stoneham. Bureau d’audiences publiques sur l’environnement, Sainte-Anne, Québec. 100 pages + 8 annexes.

CANADIAN COUNCIL OF MINISTERS OF THE ENVIRONMENT (CCME). 2008. Recommandations pour la qualité des eaux au Canada. Canadian Council of Ministers of the Environment, Winnipeg. 785 pages, 23 annexes.

CONSEIL DE BASSIN DE LA RIVIÈRE SAINT-CHARLES (CBRSC). 2010. Diagnose écologique du lac Neigette, Rapport final présenté à la municipalité de Lac-Beauport, 55 pages + 9 annexes.

CENTRE D’EXPERTISE EN ANALYSE ENVIRONNEMENTALE DU QUÉBEC (CEAEQ). 2007. Détermination du phosphore total dissous et du phosphore total en suspension dans les eaux : dosage par méthode colorimétrique automatisée avec du molybdate d’ammonium, Ministère du Développement durable, de l’Environnement et des Parcs du Québec, 15 pages.

CENTRE D’EXPERTISE EN ANALYSE ENVIRONNEMENTALE DU QUÉBEC (CEAEQ). 2003. Détermination des microcystines dans les eaux de surface et l’eau potable : dosage par chromatographie liquide couplé à un spectromètre de masse de type MS/MS. MA 403 – Microcystis 1.0, Québec, ministère de l’Environnement du Québec, 20 pages.

CIMA+. 2007. Diagnose écologique du lac des Roches (Réservoir d’eau potable). 51 pages.

CONSEIL RÉGIONAL DE L’ENVIRONNEMENT DES LAURENTIDES. Programme Bleu Laurentides. Suivi complémentaire de la qualité de l’eau: multisonde. En ligne: http://www.crelaurentides.org/images/images_site/dossiers/eau_lacs/bleu_laurentides/suivi_complementaire/Guide_Multisonde.pdf. Consulté le 16 février 2015.

CONSEIL RÉGIONAL DE L’ENVIRONNEMENT DES LAURENTIDES. 2011. Rapport d’interprétation des résultats 2009-2010 Lac des Becs-Scie, Municipalité de Saint-Sauveur. Suivi complémentaire de la qualité de l’eau du programme Bleu Laurentides.

Dodson, S., 2005. Introduction to Limnology. McGraw-Hill, 400 pages

DRYADE. 1993. La diagnose écologique des principaux lacs. Municipalité de Lac-Beauport. 140 pages + 5 annexes.

DUPONT, J., 2004. La problématique des lacs acides au Québec, Direction du suivi de l’état de l’environnement, ministère de l’Environnement, envirodoq no ENV/2004/0151, collection no QE/145, 18 p.

ENVIRAM. 2003. Diagnose écologique du lac Delage. Enviram Groupe-conseil, Ville de Lac-Delage. 45 pages + 10 annexes.

EPA – Environmental Protection Agency. Biological Indicators of Watershed Health. Periphyton as Indicators. En ligne: http://www.epa.gov/bioindicators/html/periphyton.html. Consulté le 24 novembre 2011.

ENVIRONNEMENT CANADA. 2004. Menaces pour la disponibilité de l’eau au Canada. Institut national de recherche scientifique, Burlington, Ontario. Rapport no3, Série de rapports d’évaluation scientifique de l’INRE et Série de documents d’évaluation de la science de la DGSAC, numéro 1. 148 pages.

FLEURY, M., 2006. Diagnose écologique et suivi environnement du lac Beauport. Par Faune-Experts inc. pour la Municipalité de Lac Beauport, Rimouski, 34 p. + annexes.

GANGBAZO, G., 2011. Guide pour l’élaboration d’un plan directeur de l’eau : un manuel pour assister les organismes de bassin versant du Québec dans la planification de la gestion intégrée des ressources en eau. Québec, Québec : ministère du Développement durable, de l’Environnement et des Parcs.

GANGBAZO, G. et A. LE PAGE. 2005. Détermination d’objectifs relatifs à la réduction des charges d’azote, de phosphore et de matières en suspension dans les bassins versants prioritaires, Québec, ministère du Développement durable, de l’Environnement et des Parcs, Direction des politiques en milieu terrestre, Envirodoq no ENV/2005/0215, 40 pages.

GANGBAZO, G. et F. BABIN. 2000. Pollution de l’eau des rivières dans les bassins versants agricoles, Vecteur Environnement, vol. 33, no 4, p. 47-57.

GÉNIVAR. 1999. Carte bathymétrique du lac Saint-Charles, réalisée pour la Ville de Québec dans le cadre du Projet de suivi du régime de débit écologique du lac Saint-Charles depuis 1999, carte au 1 : 10 000 avec détail au 1 : 20 000, 2003).

GONZALEZ, S., 2012. Diagnose du lac Saint-Charles et du lac Clément – Les herbiers aquatiques. Association pour la protection de l’environnement du lac Saint-Charles et des Marais du Nord (APEL), Québec, 112 pages + annexes (non publié).

GROUPE SCIENTIFIQUE SUR L’EAU. 2008. Cyanobactéries et cyanotoxines (eau potable et eaux récréatives). Dans: Fiches synthèses sur l’eau potable et la santé humaine, Institut national de santé publique du Québec, 20 pages.

INSTITUT NATIONAL DE LA SANTÉ PUBLIQUE DU QUÉBEC (INSPQ). 2005. Critères d’intervention et de seuils d’alerte pour les cyanobactéries. En ligne: www.inspq.qc.ca/pdf/publications/348-CriteresInterventionCyanobacteries.pdf. Consulté le 24 novembre 2011.

KALFF, J., 2002. Limnology. Inland Water Ecosystems. Prentice Hal, New Jersey. 592 p.

LATOUR, D., SALENÇON, M.J., REYSS, J.L. ET GIRAUDET, H., 2007. Sedimentary imprint of Microcystis aeruginosa (cyanobacteria) blooms in Grangent Reservoir (Loire, France). Journal of Phycology. 43: 417-425.

LÉGARÉ, S., 1998. Étude limnologique du lac Saint-Charles 1996-1997. Département de biologie de l’Université Laval. 85 p. et annexes.

MARTINEAU, O., 2009. Suivi de la qualité de l’eau – Lac Saint-Augustin – été 2009. Service de l’environnement, Division de la qualité du milieu. Ville de Québec. 21 pages + 3 annexes.

MINISTÈRE DE LA SANTÉ ET SERVICES SOCIAUX DU QUÉBEC (MSSS). 2004. Attention ! Quand la dermatite du baigneur apparaît. En ligne: http://publications.msss.gouv.qc.ca/acrobat/f/documentation/2012/12-270-01F.pdf. Consulté le 16 février 2015.

MINISTÈRE DES RICHESSES NATURELLES. 1979. Rapport de la diagnose écologique – Lac Beauport. Ministère des richesses naturelles, Direction générale des eaux, Service de la qualité des eaux. 8 pages + 3 annexes.

MINISTÈRE DU DÉVELOPPEMENT DURABLE, DE L’ENVIRONNEMENT ET DES PARCS (MDDEP). Le Réseau de surveillance volontaire des lacs. Les méthodes. En ligne: http://www.mddep.gouv.qc.ca/eau/rsvl/methodes.htm. Consulté le 24 novembre 2011.

MINISTÈRE DU DÉVELOPPEMENT DURABLE, DE L’ENVIRONNEMENT ET DES PARCS (MDDEP). Critères de qualité de l’eau de surface au Québec. Oxygène dissous. En ligne: http://www.mddelcc.gouv.qc.ca/eau/criteres_eau/details.asp?code=S0365. Consulté le 24 novembre 2011.

MINISTÈRE DU DÉVELOPPEMENT DURABLE, DE L’ENVIRONNEMENT ET DES PARCS (MDDEP). Critères de qualité de l’eau de surface au Québec. En ligne: http://www.mddep.gouv.qc.ca/eau/criteres%5Feau/index.asp. Consulté le 24 novembre 2011.

MINISTÈRE DU DÉVELOPPEMENT DURABLE, DE L’ENVIRONNEMENT ET DES PARCS (MDDEP). Bilan des lacs et cours d’eau touchés par une fleur d’eau d’algues bleu-vert au Québec – De 2004 à 2010. En ligne: http://www.mddep.gouv.qc.ca/eau/algues-bv/bilan/liste_comparative.asp. Consulté le 24 novembre 2011.

MINISTÈRE DU DÉVELOPPEMENT DURABLE, DE L’ENVIRONNEMENT ET DES PARCS (MDDEP). Bilan provisoire des plans d’eau touchés par une fleur d’eau d’algues bleu-vert au 15 septembre 2011. En ligne: http://www.mddep.gouv.qc.ca/eau/flrivlac/algues.htm. Consulté le 24 novembre 2011.

MINISTÈRE DU DÉVELOPPEMENT DURABLE, DE L’ENVIRONNEMENT ET DES PARCS (MDDEP) et Conseil régional de l’environnement des Laurentides (CRE Laurentides). 2009. Protocole d’échantillonnage de la qualité de l’eau, mai 2009, Québec, MDDEP et CRE Laurentides, ISBN 978-2-550-55699-2. 9 pages.

MINISTÈRE DU DÉVELOPPEMENT DURABLE, DE L’ENVIRONNEMENT ET DES PARCS (MDDEP). Direction des politiques de l’eau. 2007. Guide d’élaboration d’un plan directeur de bassin versant de lac et adoption de bonnes pratiques. Québec, MDDEP, 140 pages.

MINISTÈRE DE L’ENVIRONNEMENT. 2004. Stratégie québécoise sur la diversité biologique 2004-2007 : pour la mise en oeuvre au Québec de la Convention sur la diversité biologique des Nations Unies. Québec, ministère de l’Environnement, Envirodoq ENV/2004/0222, 112 pages.

MINISTÈRE DES RESSOURCES NATURELLES ET DE LA FAUNE DU QUÉBEC (MRNF). Poissons du Québec. Omble de fontaine. En ligne: http://www.mffp.gouv.qc.ca/faune/peche/poissons/omble-fontaine.jsp. Consulté le 15 février 2015.

MORIN c. MORIN. 1997. En ligne: http://www.jugements.qc.ca/php/decision.php?liste=46224932&doc=D42D82CD78F3F65EE021167BF82C9E6A28D609BD4006268D5B6534E940274BA6&dsrc=2

MURPHY, K.J., 2002. Plant communities and plant diversity in softwater lakes of Northern Europe. Aquatic Botany, 73 : pp. 287–324.

ORGANISME DES BASSINS VERSANTS DE LA CAPITALE. 2010. Données de qualité recueillies aux lacs Écho, Neigette et du Sud-Ouest, non publiées.

PAINCHAUD, J., 1997. La qualité de l’eau des rivières du Québec : état et tendances, ministère de l’Environnement et de la Faune, Direction des écosystèmes aquatiques, Québec, 58 p.

RAPPEL. Lac. L’eutrophisation (vieillissement) des lacs. En ligne: http://rappel.qc.ca/services-et-produits/informations-techniques/lac/eutrophisation.html. Consulté le 15 février 2015.

RIVARD-SIROIS, C., 2005. Faut-il mépriser les plantes aquatiques? En ligne: http://www.rappel.qc.ca/IMG/pdf/Fiche_technique_10_-_plantes_aquatiques.pdf. Consulté le 24 novembre 2011.

ROCHE Ltée. 2011. Plan de gestion des eaux de retenues – Barrage du lac Morin. Municipalité de Lac Beauport, 14 p + annexes.

SANTÉ ET BIEN-ÊTRE SOCIAL CANADA (SBSC). 1982. Chlorures. Dans : Recommandations pour la qualité de l’eau potable au Canada 1979. Approvisionnements et Services Canada, Hull. 82 pages.

SIMONEAU M., ROY L. et OUELLET M., 2004. Info-lacs – Résultats de l’année 2003. Québec, ministère de l’Environnement, Direction du suivi de l’état de l’environnement envirodoq n°ENV/2004/0374, rapport n° QE/152, 14 p.

TREMBLAY, R. 2009. Section 6 – Analyse des sédiments du lac Saint-Charles. Dans: Étude limnologique du haut-bassin de la rivière Saint-Charles, rapport final. Association pour la protection de l’environnement du lac Saint-Charles et des Marais du Nord, Québec, 16 pages.

TREMBLAY, R., LÉGARÉ, S., PIENITZ, R., VINCENT, W. R. ET HALL, R.I., 2001. Étude paléolimnologique de l’histoire trophique du lac Saint-Charles, réservoir d’eau potable de la communauté urbaine de Québec. Revue des Sciences de l’eau, 14:4, 489-510.

VILLE DE QUÉBEC. 2010. Suivi de la qualité de l’eau du Lac Laberge – Saison 2010. Service de l’environnement, Division Qualité du milieu. Ville de Québec. 12 pages + 2 annexes.

VILLE DE QUÉBEC. 2011. Suivi des paramètres d’eutrophisation du Lac Laberge – Saison 2011. Service de l’environnement, Division Qualité de l’eau. Québec. 25 pages, 1 annexe.

Wetzel, R., 2001. Limnology: lake and river ecosystems. Academic Press, 1006 pages.

Mis à jour le 16 février 2015.

Retour à la page précédente

crossmenu